Coronarographie

Je vais passer une coronarographie

La coronarographie est la radiographie des artères coronaires ; c’est un examen « invasif », c’est-à-dire nécessitant la ponction d’une artère. Il est réalisé dans des services spécialisés. Il permet d’affirmer la maladie coronaire et, souvent, de traiter les rétrécissements observés.

Comment se déroule une coronarographie ?

Le plus souvent, elle se déroule au cours d’une hospitalisation de quelques heures en ambulatoire (sans rester la nuit), un peu plus si le spécialise pratique en même temps une angioplastie , c’est-à-dire une dilatation du rétrécissement et met en place un stent (petit ressort destiné à maintenir la dilatation).

Elle se pratique sous anesthésie locale autour du vaisseau ponctionné et dure de 15 à 20 minutes. L'examen n'est pas douloureux. Il faut toutefois noter une sensation de chaleur lors de certaines injections, pour laquelle vous serez prévenu(e) auparavant. Après l'examen, l'artère ponctionnée est compressée par un pansement compressif ou un TR Band (Bracelet compressif).

Vous séjournerez en salle de réveil pendant environ 1 heure. Vous devrez vous sentir confortable et, si cela n'était pas le cas, n'hésitez pas à en informer l'infirmier-ère.

Dans le cadre de cette intervention, vous bénéficierez d'une prise en charge en Récupération Rapide Après Chirurgie (RRAC), permettant une meilleure récupération de vos capacités.

Des complications sont-elles possibles lors d’une coronarographie ?

Oui, comme lors de tout examen invasif : complications locales au point de ponction (hématome), douleur angineuse, infarctus du myocarde. Les complications sont devenues exceptionnelles avec les progrès techniques et l’expérience du praticien. Selon la loi, un consentement éclairé doit être signé au préalable, expliquant le déroulement de l’examen, son but et ses possibles complications.

Quand la coronarographie est-elle prescrite ?

• Pour affirmer le diagnostic d’insuffisance coronaire avec certitude, s’il reste un doute après les examens non invasifs (ECG d’effort, scintigraphie myocardique, échocardiographie de stress, angioscanner).

• Pour préciser au mieux les rétrécissements et proposer le meilleur traitement : médicaments, angioplastie qui sera réalisée le plus souvent en même temps, voire pontage coronaire s’il y a des sténoses serrées sur les trois principales artères coronaires.

• À la phase aiguë de l’infarctus du myocarde pour désobstruer en urgence l’artère qui vient d’être bouchée par un caillot et dilater la sténose athéromateuse. Et ainsi limiter les séquelles de l’infarctus.