Analgésie Contrôlée par le Patient (PCA)

Qu’est-ce que la PCA ?

La PCA est une technique extrêmement efficace car elle vous permet de déclencher vous-même l’injection des doses antalgiques et de les adapter à l’intensité de votre douleur.

L’appareil de PCA est relié à l’une de vos perfusions. Il est composé d’un réservoir contenant un antalgique (le plus souvent de la morphine) et d’un bouton-poussoir permettant de déclencher les injections.

 

A quel moment est-elle mise en place ?

La PCA est le plus souvent installée en salle de réveil (juste après l’intervention), lorsque vous ne ressentez pas de douleur.

 

Que dois-je faire ?

Dès que vous ressentez une douleur modérée, Appuyez sur le bouton-poussoir sans attendre que celle-ci soit devenue importante.

Vous entendrez un alors un « bip », signalant que votre demande est prise en compte : une dose d’antalgique vous sera alors délivrée.

 

Et si la douleur persiste ?

Si vous n’êtes pas soulagé(e) après quelques minutes, vous pouvez ré-appuyer sur le bouton afin d’obtenir une nouvelle dose d’antalgique.

Il est essentiel de ne pas tarder à appuyer si vous ressentez une douleur.

Vous ne devez pas appuyer si vous n’avez pas mal.

Personne ne doit appuyer à votre place : vous devez être seul juge du moment de l’administration de l’antalgique.

 

Y’a-t-il des risques de surdosage ?

La pompe est réglée par le médecin pour éviter les surdosages : vous pouvez donc appuyer sur le bouton aussi souvent que vous le jugez nécessaire en toute sécurité.

Existe-t-il un risque de toxicomanie ou de dépendance ?

Aucun, dans la mesure où la morphine est administrée dans le cadre du traitement de douleurs post-opératoires.

 

Que faire si la douleur reste importante malgré la PCA ?

Informez-en rapidement l’infirmier-ère qui vérifiera son bon fonctionnement. Le cas échéant, un autre traitement antalgique pourra vous être prescrit.

 

Y a-t-il des effets secondaires ou des risques ?

L’analgésie peut être insuffisante. Le médecin anesthésiste jugera des solutions à proposer pour y remédier.

Des sensations de malaise, de vertiges, une somnolence, des démangeaisons passagères, des sueurs, des nausées et des vomissements sont possibles.

Une difficulté transitoire pour uriner peut survenir.

Signalez tout effet désagréable à l’infirmier-ère.